Bien que situé en pleine ville, à deux pas du nouveau quartier de la Duchère, le projet bénéficie d’un cadre naturel parfaitement préservé.
Le site est occupé par un ancien verger, et formé d’un vallon pentu, ouvert sur le Sud.
Inscrit dans une procédure de lotissement, le projet cherche à en éviter les écueils, et à valoriser le paysage existant.
Les quatre maisons sont disposées en haut de pente, leurs  pignons Sud ouverts sur les vues lointaines et la perspective plongeante sur le vallon.
Leurs accès par le haut, le long d’un chemin partagé, préserve le bas du vallon dans son état naturel.
L’absence de clôtures confie au végétal le soin de créer des limites virtuelles entre les parcelles, si besoin. Il faut noter qu’après quelques années, aucun propriétaire n’a cherché à limiter sa parcelle.
Equidistantes et dissymétriques, les maisons possèdent toutes une façade ouverte sur terrasses privatives et une plus fermée, évitant les vis à vis.
La silhouette très horizontale des maisons et leur altitude identique permet de jouer une partition commune où chaque maison fait écho à sa voisine et où chacun choisit le dosage entre intimité et voisinage.
La légèreté d’expression des parties en élévation, réalisées en bois et en métal, contraste avec la massivité des socles maçonnés qui structurent le paysage et les plateformes autour des maisons.
L’écriture architecturale est systémique. Toutes les maisons sont construites sur la même base constructive avec des variantes sur les “accessoires” (garages, galeries extérieures, piscines,..) et sur les matériaux utilisés. L’ensemble est associé à une démarche environnementale engagée, et personnalisée pour chaque maison.